Situation géographiqueLa cité elfique de gondolin se situait sur les terres à présent englouties du Beleriand.
Elles se trouvait dans un cercle montagneux des Echoriath, entre le Dorthonion et le fleuve Sirion.
La ville en elle-même se trouve dans la plaine de Tumladen sur un éperon rocheux, Amon Gwareth, qui formait une île à l'époque ou la plaine était encore inondée.
Il n'existait que trois moyens d'entrer dans la plaine:
- la première étant un tunnel caché dans le lit d'une ancienne rivière et gardée par sept portes (de bois, de pierre, de bronze, de fer, d'argent, d'or et d'acier pour la dernière) qui fesait office de voie privilégiée pour accéder à Gondolin.
-la seconde consistait à passer par le chemin de Cirith Thoronath qui longeait le Crissaegrim ou nichaient les aigles géants de Manwë et leur roi Thorondor.
-La troisième, moins conventionnelle était d'être déposé par les aigles géants dans la cité (même si dans la réalité cela ne se produisit que pour Hurin et Huor).
Il est dit que la cité porte 7 noms différents que voici:
Gondobar, Cité de Pierre ; Gondothlimbar, Cité de ceux qui Demeurent dans la Pierre ; Gondolin, la Pierre de Chanson ; Gwarestrin, la Tour de Garde ; Gar Thurion, Lieu Secret ; Loth, fleur (nom donné par ceux qui l'aiment le plus) ; Lothengriol, la fleur qui fleurit sur la plaine. Mais le nom le plus employé est Gondolin par les Gondothlim.
Historique de la citéCe fut Ulmo, le seigneur des eaux qui inspira Turgon dans un rêve et lui indiqua l'emplacement de la future Gondolin car il savait que ce dernier était inquiet quant à la survie de son peuple face aux limites du siège d'Angband.
C'est ainsi qu'il quitta un jour Nevrast, sa capitale au bord de la mer et arriva aux Echoriath ou il se résolu à créer une cité cachée pour son peuple donc l'écho rendrait gloire à la grande Tirion qui s'élevait de l'autre coté de Belegear sur la verte colline de Tuna.
Dès lors, pendant 250 ans, il fit mander tous les artisans de son peuple afin qu'il réalisent dans le plus grand secret la cité dont il révait.
Lorsque celle-ci fut achevé, il résolu de quitter Nevrast en emmenant avec lui ses nombreux sujets regroupant plus d'un tiers des Noldor ayant suivi Fingolfin et encore plus de Sindar.
Tout cela se fit dans la plus grande discretion si bien que ni Morgoth ni même les frères de Turgon ne surent jamais ou il avait disparu.
Pendant longtemps, le peuple de Gondolin resta isolé du reste de Beleriand qui endura pendant ce temps la Bataille de la flamme subite et résistait tant bien que mal en contenant les légions de Morgoth.
Puis vint l'éveil des hommes et leur implantation au Beleriand, et Maedhros vit que la force des Elfes et de leurs alliés était grande et il résolu de fonder une ligue pour mettre à bas le pouvoir du Thangorodrim qui se fesait toujours plus menaçant...
Il advint donc que les maisons des fils de Fëanor et de Fingolfin s'unirent et rallièrent à eux de nombreux hommes et nains; mais, se rappellant la puissance de Turgon, il fit mander des messagers pour trouver sa retraite mais ils ne le trouvèrent point et l'armée dut partir pour le Nord.
Mais, Turgon su par les aigles que ses semblables se réunissaient à nouveau pour combattre l'Ennemi et il résolu de rompre son isolement, il vint donc accompagné par plus de dix milles Gondolindrim se joindre aux armées de ses pairs,au moment ou on l'attendait le moins, à la plus grande joie de ceux-ci.
On raconte que le spectacle des armées réunis ce jours la était indescriptible tant les forêts de piques et les bataillons des peuples libres étaient nombreux; mais tout espoir fut perdu lorsque les dragons et les Balrogs de l'Ennemi scèllerent le destin du Beleriand dans ce qui devait s'appeller les "Nirnaeth Arnoediad", la bataille des Larmes innombrables.
Grace au sacrifice de Hurin et Huor, Turgon et les survivants de l'armée purent retourner à leur cité pour ne plus jamais en ressortir. Mais Huor dit à Turgon avant que celui-ci ne parte qu'il devait garder l'espoir car de leurs deux peuples, une nouvelle étoile s'éleverait pour saluer la chute de Morgoth...
Le peuple de GondolinLa cité de Gondolin était extremement populeuse et ses gens se répartissaient en dix maisonnées auquelles s'ajoutaient la maison de Tuor et celle du Roi. En voici le détail:
La maison du Roi avait pour couleurs le blanc, l'or et le rouge et ses emblèmes étaient la lune, le soleil et le cœur écarlate (le cœur de Finwë Nolemë, le père de Turgon, arraché par les Orques à Nirnaeth Arnoediad et regagné par Turgon).
La maison de Tuor, composée de ceux au courant du tunnel secret d'Idril, portait des ailes de cygne sur leurs heaumes et l'emblème de l'Aile Blanche était sur leurs boucliers Ils étaient appelés les gens de l'Aile (ou du Cygne).
Les gens de Meglin portaient un harnachement sable sans emblèmes et avaient des coiffes rondes d'acier recouvertes de peaux de taupes. Ils combattaient avec des haches à deux lames. C'était la maison des Taupes.
Les gens de l'Hirondelle portaient un éventail de plumes sur leurs heaumes, et leurs couleurs étaient le blanc, le bleu foncé, le pourpre et le noir. Sur leurs boucliers était une pointe de flèche. Leur seigneur était Duilin.
Le riche clan de l'Arche Céleste (ou Arc-en-Ciel) était paré d'une splendeur de couleurs et leurs armes étaient serties de joyaux. Leurs boucliers étaient bleu et l'ombon en leurs centres était un joyau façonné de sept gemmes (rubis, améthyste, saphir, émeraude, chrysophrase, topaze et ambre). Sur chacun de leurs heaumes était une grande opale. Leur seigneur était Eglamoth et il portait une mante bleue tissée d'étoiles de cristal, il avait un arc et était le seul à manier une épée incurvée.
Les clans du Pilier et de la Tour de Neige obéissaient à Penlod, le plus grand des Noldor.
La maison de l'Arbre portait des vêtements verts et ses gens combattaient avec des massues cloutées de fer ou des frondes. Leur chef était le valeureux Galdor.
La maison de la Fleur d'Or était dirigée par Glorfindel et il portait une mante tissée de fils d'or et des armes damasquinées d'or. Les boucliers de ses gens étaient ornés d'un soleil.
La maison des Fontaines était du sud de la cité et son seigneur était Ecthelion et ils portaient de l'argent et des diamants. Leurs épées étaient longues, brillantes et pâles.
La maison de la Harpe était composée de braves guerriers mais leur chef Salgant était un lâche et suivait Maeglin. Ils étaient couverts de tasseaux d'argent et d'or et leur blason était une harpe d'argent sur champ noir. Salgant portait une harpe d'or et lui seul se bâtit à cheval.
Les gens du Marteau de Colère étaient des artisans et des forgerons et ils révéraient Aulë. Ils se battaient avec des masses d'armes et leurs boucliers étaient lourds. Leur emblème était l'Enclume Frappée et un marteau lançant des étincelles était sur leur bouclier. Ils aimaient l'or rouge et le fer noir. Leur chef était Rog, le plus fort des Noldor. Mais cette maison fut anéantie durant la bataille. Ils étaient aussi appelées le peuple de l'Enclume Frappée et le Peuple du Marteau.
La chute de GondolinIl advint qu'après les Larmes Innombrables, Gondolin devint un refuge pour les elfes qui seuls pouvaient trouver cette cité en remontant le Sirion. Son peuple grossit donc tandis qu'au dehors, Morgoth détruisait unes à unes les places fortes des elfes et des hommes... Or, il craignait plus que tout la puissance de Turgon à présent et le fait que ses espions ne puissent trouver Gondolin le rendait encore plus furieux et désireux d'exterminer son peuple.
A cette époque, Tuor, fils de Huor et Voronwë, un elfe de Gondolin envoyé par Turgon comme beaucoup d'autres chercher en vain les rivages de Valinor arrivèrent à Gondolin et on les mena au roi qui fut stupéfait de voir qu'il portait une armure aux couleurs de nevrast, celle-la même qu'Ulmo avait ordonné qu'on laisse dans la ville abandonné pour son messager.
Tuor parla à Turgon et dans sa voix pouvait s'entendre toute la puissance d'Ulmo et l'on dit que les gens purent y entendre sonner les conches du Valar ; il lui dit de ne pas perdre espoir en la pitié des Valar et de dépecher des elfes pour tenter de les contacter en Valinor.
Mais Turgon refusa, disant que trop des siens étaient déja morts en tentant de retrouver les rivages bénis et qu'aucun espoir ne pouvait plus venir de l'Ouest. On dit alors que Voronwë fut estomaqué et que Tuor pleura; mais ils restèrent cependant à Gondolin et y furent tenus en grand honneur.
Or, il advint que Tuor tomba amoureux d'Idril, la fille de Turgon, et ce dernier donna son assentiment à leur mariage (chose jusque la exceptionnelle qui ne dvait se répeter que peut de fois...), à la plus grande désaprobation de Maëglin, fils d'ëol le noir, le neveu de Turgon qui souhaitait plus que tout posséder Idril et le trône de Gondolin.
Un jour que ce dernier travaillait dans les montagnes, il fut capturé par des orcs et jeté devant les pieds de Morgoth qui lui promit une grande capitainerie dans son armée et la main d'Idril si il l'aidait à détruire la cité.
Poussé par sa haine et par toute la malice de sa lignée, il aida Morgoth, lui révelant la position de Gondolin, ses accès, lui conseillant de construire de grandes machines pour réduire en miettes ses murs d'albatre,...
Ainsi, il fut relaché et retourna à Gondolin ou il fit mîne de se repentir tout en arborant en permanence un petit sourire carnassier...
Tout fut scellé à l'aube du solstice d'été, lors de la grande fête du printemps ou le peuple de la cité s'était réuni pour saluer l'aube; mais une lumière rouge vint alors sur les pentes nord des Echoriath et avec les armées d'Angband avec Gothmog à leur tête et de nombreux serpents d'aciers et de feu pour détruire la ville.
Grands furent les sacrifices et les faits d'armes en ce jour maudit et parmis eux, la chute de la tour du roi lors du dernier carré est le plus mémorable. Mais la ville tomba en fin de compte et peu en réchappèrent grace au tunnel secret forré sur ordre d'Idril et qui grossirent au final le flot de réfugiés sur l'île de Balar...
Voila!
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