Jeux de rôle (suite)

La seconde partie du jeu de rôles commence dès maintenant ! Vous allez donc comme vous l'avez souhaité, continuer votre chemin à travers l'Anorien.

Chapitre 3 : Les montagnes blanches.

Les aventuriers, épuisés par leur marche pouvaient enfin voir les montagnes blanches au loin. De la neige parsemait la quasi totalitait de ces pics blancs acérés.
La nuit commençait à tomber lorsque le cri aigu d'une femme perça à travers l'obscurité.

[Gurdil entendit le cri perçant se repercutant dans les montagnes mais ne parvenait à en trouver l'origine. Il demanda à son compagnon l'elfe.]

"-Sais-tu d-ou vien ce cri? En-décèle-tu l'origine?"

*Ihmradil ferma ses yeux, huma l'air et prit une grande inspiration...*

"L'écho ne joue pas en notre faveur, mais je pense que cela provient du nord... ne devrions pas y jeter un coup d'oeil?"

"Allons vite aider cette pauvre femme en détresse.é

[Gurdil prit les devant et partit vers le nord. Au bout de quelque pas, il s'arreta pour réfléchir.]

"Qu'est ce qui a pu faire crier cette femme? Un orc?"

[Il sortit sa hache, indiquant ainsi qu'il était prêt à se battre.]

"Les orcs ne s'aventurent guère dans ces montagnes maître nain... je pencherais plus pour des loups ou des wargs..."

"Des wargs seront faciles à tuer même s'ils sont plus forts que les loups. Mais si c'étaient des gobelins?"

*Ihmradil fit jaillir sa lame hors de son fourreau et la pointa vers le nord...*

"Alors nous éliminerons comme la vermine nuisible qu'ils sont! Hardis compagnons!"

"Mouais... Faut espérer qu'ils ne sont pas 50 à nous attendre en embuscade."

[Gurdil sortit sa hache et en effleura le tranchant en suivant Iml.]

"Qu'ils soient dix ou cinquantes, sus à l'ennemi."

[Bertwulf se mit à cheval et pris en main son javelot.]

"Si vous mourez, vous verrez la différence..."

"Auriez-vous peur maître nain?"

*Sur ce, Ihmradil partit d'un bon pas vers le nord, suivant le rohirim tout en apprêtant épée et bouclier...*

"Mon peuple déteste les nains et se n'ai pas avoir peur que de vouloir survivre. Je me battrai contre 5000 gobelins si je ne peut l'éviter mais je sais que je mourrais dans ce cas là. Je préfère m'assurer d'une option de survie. et vous devriez faire pareil. Un mort ne sert qu'aux nécromants..."

Alors que les aventuriers progressent peu à peu vers le nord, une flamme rouge et jaune apparaît à l'horizon. D'autres cris se font entendre, ainsi que le son de combats acharnés.

"Dieux! Une âpre bataille semble se dérouler! Bertwulf, vous avez un cheval, pourriez-vous aller de l'avant et nous informer discrètement sur ce qui se passe?"

"Ca me semble être une chose réalisable que de partir en avant, même sans cheval, et revenir vivant. Je pense qu'on devrait tous y aller..."

"J'accepte de paritir en éclaireur. C'est mon métier et je ne devrais pas être repéré."

[Sur ces mots, il partit au trot vers la source du bruit. Arrivé non loin, il descendit de cheval, l'attacha et rampa discrètement vers le combat.]

Au fur et à mesure que le vaillant rohirim rampait vers le combat, qui, semblait avoir lieu sur la place d'un petit village non loin des montagnes, le son des combats se fit de plus en plus bas jusqu'à s'éteindre définitivement. Il fut rapidement remplacé par les sanglots d'une population. Une trentaine de cadavres de villageois jonchait le sol au milieu de gobelins et de wargs, l'odeur du sang pénétrait dans les narines avec agressivité.

[Voyant ce spectacle, Bertwulf se précipita sur son cheval et piqua des deux vers ses compagnons.]

"La voie est libre mais il faudrait aller aider ces gens au village."

"Alors allons-y"

[Gurdiol suivit son compagnon vers le village]

"Nous devons nous battre! Il en va de la survie de ce village..."

*Ihmradil pressa le pas...*

Les villageois vous regardent l'air méfiant, les armes toujours à la main, ils ne disent mot et vous observent.

[Gurdil tenta de paraître le plus amicale possible et partit à leur rencontre.]

"Holà, villageois. Nous sommes des voyageurs et nous avons entendu crier. Nous ne voulons que vous aider. Nos intentions sont nobles..."

Un des villageois s'avança vers vous :

"Si vos intentions sont si bonnes que vous le dîtes, dans ce cas, aidez nous à soigner les blessés et déposez vos armes, alors seulement, nous vous accorderons notre confiance."

[Gurdil rangea sa hache et invita ses compagnons à faire de même d'un signe de tête. Puis il essaya de s'informer.]

"Ce sont les gobelins qui vous ont attaqué? Nous pourrons essayer de les chasser si vous le voulez."