Jeux de rôle (suite)

"Salut à vous, ne vous trompez pas sur nos intentions, nous ne souhaitons que vous aider..."

*Ihmradil rangea son arme au fourreau et voulu s'approcher d'un homme blessé.*

Le visage de l'homme qui n'était autre que le chef du village se détendit. Il s'agenouilla à côté de l'elfe afin de l'aider à soigner le blessé et engagea la conversation :

"Nous avons été attaqués par surprise, les gobelins étaient nombeux. Des attaques se produisent assez régulièrement dans la région mais pas d'une ampleur aussi importante. Nous ne savons pas ce qui a provoqué ce déchaînement de colère de leur part mais apparemment, tous les villages qui bordent ces montagnes ne s'en sont pas sortis aussi bien que nous. D'autres auraient été rasés."

Puis, se tournant vers le nain :

"Nous accepterions volontier que vous nous débarassiez de cette menace."

Les villageois soignaient les blessés aux alentours mais une petite fille gardait les yeux fixés sur les aventuriers l'oeil intriguée.

"Et c'est volontiers que nous vous prêterons assistance contre cette vermine! N'est-ce pas mes amis?"

*Puis Ihmradil vit une petite fille à l'air intriguée qui restait immobile au coeur de cette agitation; intrigué, il s'approcha...*

"C'est la première fois que tu vois un elfe, petite fille?"

[Gurdil réfléchit à ce que disait le vieil homme. IL se tourna vers Imladris puis se dit qu'il fallait le laisser soigner les blessés. Il demanda:]

"-Savez-vous ou se trouve l'antre des gobelins ou devrions-nous la cherchez dans cette montagne?"

Le chef du village acquiesça aux propos tenus par l'elfe puis répondit au nain :

"Selon certains de nos guetteurs, ils viendraient d'une caverne creusée à même dans la montagne mais les rares personnes à s'y être aventurées n'en sont jamais revenus."

Les larmes lui montèrent aux yeux :

"Dont mon fils...."

La petite fille ne quittait pas le groupe des yeux, lorsqu'Imladris lui eut posé sa question, elle se mit à rougir et répondit d'une voix timide :
-Oui Monsieur l'elfe.

[Gurdil dit au chef du village.]

-Je vous le promet. Je ferai le nécessaire pour sauver votre fils. Nous entrerons dans les montagnes et nous les viderons des gobelins. Vous pouvez compter sur moi."

[Le nain se tut et demanda d'un signe de tête l'avis de groupe, le sien étant déjà fait...]

Ces gobelins s'attaquent à des villages sans défense. Il vont voire qui je suis et vont payer!!!!!

[Pauvres villageaois.]

"Je suis pour que nous allions les venger.

[Gurdil s'approcha de glorfidel et lui dit doucement:]

_"Et toi? Tu viens pour tuer les gobelins ou tu reste pour soigner les villageois?

"Il y a longtemps que les miens ont quitté ces régions... je comprend donc ton étonnement, jeune fille des édains..."

Brave jeune fille... si je pouvait encore partager son innocence...

"Maître nain, les créatures de l'ombre nous persécutent depuis des millénaires et jamais nous n'avons baissé les armes face à leur nombre et à leur haine... Je viendrai avec vous car j'abhorre la présence du moindre serviteur du mal et nous aurons besoin d'être unis pour les vaincre..."

*Puis, regardant vers les villageois.*

"Certains sont morts, mais les autres sont vivants! Vos blessures sont légères même si douloureuses... Calfeutrez-vous dans vos caves et attendez notre retour... Restez à l'abri et gardez la confiance en la persepective d'un jour meilleur... car nous reviendrons victorieux!"

Ce discours produit une joie sans nom au sein des villageois qui ne tardèrent pas à traiter les aventuriers en héros. Désormais, tous les espoirs reposaient sur ces nobles individus.

Le chef du village en eut le souffle coupé, il répondit :

"Et bien, pour des étrangers, on peut dire que vous changez de ceux que nous voyons habituellement, des filous et des voleurs. Sachez que nous vous remercions tous et que vous serez toujours les bienvenues parmi nous."

Après avoir entendu la réponse de l'elfe, la petite fille détala pour se cacher derrière sa mère qui se trouvait un peu plus loin.

Les autres villageois avaient écouté le discours bouche bée et faisaient silence pendant que leur chef parlait, une fois qu'il eut fini, ils approuvèrent d'un hochement de tête puis portèrent les blessés soit dans les demeures ou ils auraient des soins plus importants, soit en direction de la morgue.

*Se tournant vers ses compagnons, Ihmradil posa la question cruciale...*

"Bon, comment fait on à présent?"

"Je propose que nous allions sans tarder à la caverne de ces monstres pour en découdre.
J'aimerais néanmoins savoir si je pouvais laisser mon cheval ici : une caverne n'est pas un endroit pour une monture."

"Il doit y avoir une écurie à proximité..."

Puis nous étancherons la soif de sang de nos lames...

"Je n'ai pas de montures. Quand vous est aurez confié aux bon soin des villageois, nous partirons..."

Le chef du village accepta avec volontier de conserver là l'écurie le cheval du rohhirim puis, il fournit au groupe un guide qui les mènerait jusqu'à la caverne : un vieil homme d'une ciquantaine d'années, le cheveu blanc et les yeux clairs.
Sans parler, il commença à marcher en direction des montagnes.

[Gurdil suivit le vieil homme sans mot dire...]

*Ihmradil emboita le pas du vieil homme sans rien dire...*

[S'étant assurer du confort de son cheval, Bertwulf suivit le reste du groupe.]

Après une trentaine de minutes de marche, alors que le groupe avançait en bordure de la montagne, le vieil homme s'immobilisa soudain et vous fit signe de vous arrêter.

[Gurdil murmura au vieil homme]

"Que se passe t-il? Sommes nous arrivé?"

"La grotte doit surement se trouver dans les environs, méfions-nous des guetteurs..."

Le guide tenta alors de vous parler mais n'y parvint pas, toutefois, il abaissait sa main vers le sol et commençait à s'allonger.

"Il sont tous prêt?Les gobelins sont tout prêt d'ici?"

[Gurdil dégaina lentement sa hache et attendit.]

*Ihmradil sortit son épée...puis imita le vieil homme muet.*

"Couchez-vous maître nain, vous aussi Bertwulf!" chuchota-t-il.

Les gobelins sont surement aux aguets...

*Ihradil se mit en devoir d'inspecter chaque recoin du regard pour tenter de repérer une de ces vicieuses créatures...*

[Gurdil se coucha et jeta un coup d'oeil pour essayer de voir les gobelins.]