JDR deuxième, c'est parti!

"Hé bien... notre village est sous pression... Les gobelins ont essayé de nous attaquer par 3 fois ce mois-ci. Il parait qu'ils ont un nouveau roi à leur tête!"

HS: Tant que tu es la Turgon... tu pourrais passer dans la section "compétition" stp?

Ouais, j'y vais

"Vous manquez de gardes aussi à ce que je vois... Bon, écoutez... Je suis prêt à vous aider et à convaincre les trois autres étrangers venus avec moi de vaincre ces gobelins. En contre-partie, je ne demanderai qu'à être logé et nourri. Aller préparer une entrevue avec le chef du village."

[Puis Eothaine se dirigea vers la table où se trouvaient Gurdil, Farnis et Olaf. Les trois compagnons se turent en le voyant et le Rohirrim prit la parole :]

"Aparemment, des gobelins harcèlent les villageois. J'ai vendu nos services sans vous prévenir, je sais, mais j'espère que vous comprendrez qu'on ne peut pas laisser ces gens sans défense. J'ai aussi demandé à voir le chef du village. Vous me suivez ?"

"Ouais."

[Olaf grogna.]

"Des gobelins dis-tu? Cela va encore nous retarder.
Mais bon, j'ai jamais pu supporter ces bestioles."

"Les gobelins sont mes pires ennemis. Je te suis, Eothaine."

[Gurdil vida sa chope et se leva.]

"Bien que vous ne le méritiez pas, mon honneur ne peut être entâché par un refus d'aider des êtres en péril."

"Si vous le permettez messieurs..." se permit d'intervenir un individu portant les vêtements de quelque notable...

"Le maire ne recevrait personne en pleine de nuit, qui plus est des étrangers..."

"C'est bien vrai, si j'étais vous, j'irais plutôt dormir et le voir demain au matin. Vous risqueriez moins de subir un camouflet." déclara l'aubergiste.

"Alors, allons dormir. JE vais directement me coucher."

[Gurdil prit la clé de sa chambre et alla dormir.]

[Eothaine préféra aller faire un tour dans la ville. Elle était très peu animée et finalement, il rentra à l'auberge pour aller dormir.]

[Olaf demanda une chambre, pris la clé, et alla se coucher.]

[Farnis resta à la table de l'auberge jusqu'au lendemain matin et se refusa à dormir.]

Quelques heures plus tard, alors que la lune jetait ses rayons étincellants sur le village endormi...

"...au feu..." "Mon bébé!..." "Tous à la porte!" "Capitaine Loken!..."

Puis, un bruit tonitruant accompagna l'entrée roquembolesque d'un garde dans l'auberge ou dormaient nos amis...

"Aux armes!" cria-t-il... "les gobelins tentent de briser notre porte!"

Remarquant Farnis dans un fauteuil, le garde lui lança un regard déterminé...

"Je vous cherchait! Le capitaine réquisitionne tous les bras valides pour tenir les portes, le roi Gorkil nous attaque!"

Courant à présent à travers les étages de l'auberge, le garde frappa du plat de son épée à chaque porte, hurlant pour inciter tout un chacun à prendre les armes...

"Rendez-vous tous devant les portes aussi vite que possible." éructa-t-il une dernière fois avant de disparaitre à nouveau dans l'encadrement de la porte d'entrée.

[Entendant des cris, le nain s'éveilla en sursaut saisit sa hache et sortit de sa chambre.Il cria:]

"Que se passe-t-il?"

Dieux, quel tapage!

[Comprenant ce qui se passait, Olaf s'habilla rapidement et courru aux portes.]

"Les gobelins attaquent!" [lachat-t-il au nain en passant.]

[Gurdil suivit le rohirrim à l'exterieur.]

Encore habillé mais bien qu'épuisé, l'homme de Gondor se précipita aussitôt vers l'entrée du village sans attendre les autres.

Dehors, le ciel était de la couleur des flammes, les femmes hurlaient tandis que leurs hommes couraient armés vers les palissades...

Plusieurs massures étaient en feu et les flèches pleuvaient maladroitement dans le ciel, de nombreux cris haineux de gobelins retentissant également à l'extérieur des murs.

La porte d'entrée était barricadée par de nombreux madriers et renforcée par des poutrelles appuyant vers le sol, plusieurs soldats étaient également plaqués contre les pans de la porte pour ajouter leur poids à sa résistance...

Tandis que les archers tiraient depuis les murs de rondins, la plupart des fantassins patientaient avec le capitaine Loken devant l'entrée principale.

"Par ici! Rassemblez-vous pour que je vous expose le plan" cria-t-il.

*Ayant à présent capté l'attention de tous, il traça un plan du village au sol.*

"Les archers resteront le plus longtemps possible sur les murailles, notre ennemi ne peut entrer que par la porte et ne dispose pas d'échelles; vous, le groupe un, et vous, le groupe deux, protégez l'accès au mur si l'ennemi pénètre la place"

*Aussitôt, une quinzaine d'hommes en armes allèrent se poster au pied des escaliers.*

"Nous sommes une grosse cinquantaine, nos ennemis sont plus de dix fois plus nombreux, nous allons nous partager en cinq groupes et nous poster à l'entrée des allées principales, notre ennemi perdra donc le poids du nombre et devra venir au compte-goutte pour nous affronter..."

"Séparez-vous! Vous dans cette allée, vous près de la boucherie, vous..."

"Ayant à présent répartit ses forces, le capitaine vint vous rejoindre devant l'allée principale menant à la maison du chef."

"Vous avez surement plus d'expérience que la plupart des hommes réunis ici, nous devrons tenir cette rue à tout prix car c'est la plus large et la plus importante du village, il faudra..."

Mais le capitaine n'eu pas le temps de finir sa phrase... dans un fracas assourdissant, le portail fut fracassé en milles morceaux et échardes qui volèrent en tout sens en envoyant valdinguer les hommes présents au sol.

Franchissant les gonds éclatés après avoir abandonné leur bélier improvisé, les gobelins se ruèrent en massacrant les défenseurs de la porte, les égorgant cruellement alors qu'ils étaient encore au sol ou plantant leurs lances dans leurs dos.

S'élançant à présent, une véritable marée verte passa à l'attaque et arriva au contact avec les différents groupes de défenseurs...

[Gurdil attendit que les gobelins s'approchent. Quand ceux-ci furent suffisamment près, il asséna des coup de haches en visant leurs tête.]

Ces hommes ne sont pas de véritables soldats... Que pourront-ils face à une telle masse ?

[Eothaine prit un de ses javelots accrochés dans son dos et se mit à courir, le plus furtivement possible. Il passa près d'une ruelle où il rassembla les miliciens équipés à la hâte. Le Rohirrim était plus jeune qu'eux mais il avait déjà connu nombre de combats. Seulement, les batailles rangées n'étaient pas son fort. Il ordonna aux hommes de se cacher derrière tout ce qu'ils pouvaient trouver et d'attendre son signal. La bataille avait déjà commencé plus loin et le fracas des armes arrivaient jusqu'à leurs oreilles quand finalement plusieurs gobelins déboulèrent. Ils n'avaient pas encore vu les miliciens quand Eothaine cria :]

"MAINTENANT !!!"

[Le Rohirrim bondit en dehors de sa cachette et projeta son javelot sur le premier gobelin venu. Il sortit le second javelot pour s'en servir d'arme de corps à corps et tenir à distance ses ennemis des miliciens à ses côtés.]

Ca va saigner!

[Olaf tira à la fronde sur la marée de créatures jusqu'à ce qu'elles arrivent au corps à corps.
A ce moment, il tira son épée courte et son couperet. Il se mit aussitôt au travail te tailla à droite et à gauche dans les créatures, visant leurs épaules, leurs têtes et leurs bras, espérant les mettre hors de combat pour les achever plus tard plutôt que de les tuer.]

"Pour Dale!"

Les gobelins frappèrent les rangs de leurs ennemis avec une rage indescriptible; partout, soldats et miliciens feraillaient pour endiguer la vague verte...

Plusieurs dizaines de ces créatures s'engoufrèrent dans la ruelle gardée par Eothaine et les miliciens; mais il furent alors surpris par un javelot qui vint se ficher dans la tête de leur chef, les autres furent alors assaillis par les hommes en armes qui se mirent en devoir de les tailler en pièces, non sans perdre un des leurs dans les combats.

Dans l'allée principale, les gobelins chargèrent en désordre, certains assomés ou tués net par les projectiles d'Olaf; une fois arrivés au contact, ils furent acceuillis par la hache de Gurdil qui en ceuillit deux au passage avant d'entamer de nouveaux moulinets sanglants...

Sur le flanc droit, les gobelinoïdes arrivèrent à massacrer un bon nombre des défenseurs et formèrent dès lors une dangereuse brèche... mais c'était sans compter sur Farnis et le capitaine Loken qui les taillèrent en pièces à grand coups d'épées.


Partout sur la place, les gobelins chargaient sans pour autant réussir à prendre pied dans une des ruelles du village.

"Tenez bon! Cette racaille verte ne nous aura pas!" cria le capitaine Loken, tandis qu'une seconde vague s'élançait à nouveau vers les défenseurs...

[Profitant du peu de répit avant la vague suivante, Olaf regarda autour de lui. S'étant assurer que ses compagnons étaient vivants, il reparti au combat, jouant de ses deux armes tel un boucher sur un morceau de viande.]

[Gurdil profita du répit avant la deuxième vague pour regarder les forces humaines qui l'accompagnaient. Puis il reprit sa hache et attendit les gobelins.]

Farnis, épuisé, demanda au capitaine : "Pensez-vous qu'ils soient encore nombreux ?"

[Eothaine rassembla les miliciens qui l'accompagnaient. Ils avaient subi u grand choc. Ils se replièrent, plus près du reste du gros de l' "armée" et attendirent de pied ferme les gobelins.]